Photo: Alan Burger
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition De la fin du mois de mai jusqu'à la fin du mois de juillet, le chant mélancolique du Moucherolle des saules est un son familier que l'on entend durant l'été dans la majeure partie du sud de la Colombie-Britannique. Cette espèce se reproduit dans des habitats arbustifs de nombreux biomes couvrant la plus grande partie du centre de l'Amérique du Nord de la côte du Pacifique jusqu'à la côte de l'Atlantique, chevauchant légèrement l'aire de répartition de nidification de son proche parent, le Moucherolle des aulnes, et s'étendant au sud de la portion méridionale de celle-ci. Le Moucherolle des saules migre sur de plus courtes distances que le Moucherolle des aulnes et hiverne plus au nord, en Amérique centrale et dans l'extrême nord de l'Amérique du Sud.
Répartition, abondance et habitat Le Moucherolle des saules se reproduit dans la majeure partie du sud et du centre-sud de la Colombie-Britannique, mais est plus éparpillé dans le nord de son aire de répartition. Deux sous-espèces sont présentes dans la province : le Moucherolle des saules de la race E. t. brewsteri (à l'ouest de la chaîne Côtière et de la chaîne des Cascades) et le Moucherolle des saules de la race E. t. adastus (à l'est de ces montagnes). Si l'on compare avec le guide The Birds of British Columbia publié en 1997, on observe peut-être une certaine expansion de l'aire de répartition vers le nord si l'on se fie aux nombreux recensements de l'Atlas dans le nord des écroprovinces du Centre intérieur et de l'Intérieur subboréal, du lac Quesnel jusqu'à l'extrême sud du sillon des montagnes Rocheuses du nord. Comme l'étude de Campbell et coll. (1997) ne comprend pas certaines mentions de l'espèce que nous connaissons de cette région et qui datent d'aussi loin que 1963, nous ne sommes pas certains si cette expansion de l'aire de répartition est véritable ou seulement apparente.
La plus haute probabilité d'observation et la présence abondante du Moucherolle des saules se situent dans les écoprovinces de la dépression de Géorgie et des Côtes et montagnes adjacentes qui sont les plus au sud de la province; Campbell et coll. (1997) ont également constaté que la dépression de Géorgie abritait le plus grand nombre de Moucherolles des saules. L'espèce est également nombreuse dans le Sud intérieur, une partie du sillon des montagnes Rocheuses du sud et le centre du plateau Chilcotin. Sa présence est plus courante à moins de 500 m d'altitude dans la zone intérieure, particulièrement en dessous de 250 m dans les zones côtières.
L'habitat préféré de cette espèce est les taillis denses de saules (espèce Salix), d'aulnes (espèce Alnus) et d'autres arbustes feuillus ou de petits arbres, habituellement près de cours d'eau ou de zones riveraines. Des différences fondamentales en ce qui a trait aux préférences d'habitat sont observées entre la zone intérieure méridionale de la Colombie-Britannique et la côte méridionale. Sur la côte, l'espèce occupe fréquemment des bosquets d'arbustes situés dans les zones de coupe de régénération dans les régions plus arides, ce qu'elle ne fait généralement pas dans la chaîne Côtière et la chaîne des Cascades.
Conservation et recommandations Les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs démontrent un déclin à long terme du Moucherolle des saules (Sauer et coll. 2014) à l'échelle du continent ainsi qu'en Colombie-Britannique, où le taux de décroissance est supérieur. Le Moucherolle des saules est fréquemment l'hôte du Vacher à tête brune (Sedgwick 2000), un parasite. Campbell et coll. (1997) ont signalé que sur 210 nids du Moucherolle des saules en Colombie-Britannique, 36 % d'entre eux contenaient des oeufs de vachers; seulement 7 % sur la côte sud, mais 44 % dans la zone intérieure méridionale. La sous-espèce de la Moucherolle des saules se reproduisant plus loin dans le sud-ouest, la race E. t. extimus figure sur la liste des espèces en péril des États-Unis en raison de la disparition d'habitat et du parasitisme du vacher (Finch et Stoleson 2000). Bien que l'on ne croie pas que le Moucherolle des saules soit en péril pour le moment, ce dernier pourrait l'être à l'avenir si les taux de parasitisme du vacher demeurent élevés.
Citation recommandée: Weber, W.C. 2015. Moucherolle des saules dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=WIFL&lang=fr [13 sept. 2024]
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