Photo: John Conkin
Indices de nidification |
||
Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition On voit rarement ce petit oiseau des marais discrets, mais l'on obtient parfois une réponse lorsqu'on imite le cri « tic-tic, tic-tic-tic » distinctif du mâle. Le Râle jaune niche localement sur un vaste territoire qui couvre le biome de la forêt septentrionale et les étendues septentrionales du biome des Prairies, depuis la côte atlantique jusqu'aux contreforts des Montagnes Rocheuses (Bookhout 1995). Le nord-est de la Colombie-Britannique se trouve près de la limite nord-ouest de son aire de reproduction, mais on sait que certains oiseaux nichent à l'ouest des Montagnes Rocheuses. L'espèce hiverne dans la région de la Plaine côtière du sud-est des États-Unis.
Répartition, abondance et habitat Les relevés de Râles jaunes étaient en grande partie limités à l'écoprovince Plaines boréales, des relevés de sites isolés uniques émanant du sillon des Rocheuses du sud et du plateau Chilcotin respectivement. L'espèce n'a probablement pas été bien échantillonnée par les efforts de relevés de l'Atlas, en raison de sa nature discrète, de ses habitudes nocturnes et de son habitat de reproduction généralement isolé. Quoi qu'il en soit, l'Atlas a considérablement amélioré notre compréhension de la distribution du Râle jaune dans la province, car elle était précédemment décrite comme « hypothétique » par Campbell et coll. (1990), avec un postscriptum d'un seul relevé des plaines boréales. L'augmentation de l'effort d'observation semble être l'explication la plus probable pour le changement de sa distribution connue, et un effort supplémentaire peut révéler davantage de surprises à l'avenir.
La plupart des 13 parcelles dans lesquels l'espèce a été relevée comportaient un seul endroit général où l'on a trouvé des râles, mais la plupart de ces endroits avaient des relevés multiples (au cours d'une année et d'une année à l'autre). Ainsi, en fonction de la connaissance actuelle de la distribution, la population totale de Râles jaunes nicheurs dans la province est très faible, probablement inférieure à 100 couples.
Le Râle jaune semble avoir des besoins assez particuliers en matière d'habitat de nidification. Il préfère des marais découverts et dominés par le carex (Carex éspeces) avec peu ou pas d'eau stagnante. Les fluctuations annuelles du niveau de l'eau peuvent influencer s'il occupe un marais particulier; les grands marais tendent à être occupés plus régulièrement, éventuellement parce que les territoires peuvent être déplacés pour prendre en compte les conditions actuelles.
Conservation et recommandations Les données d'inventaire ont ramené l'état de conservation provincial de gravement en péril à en péril. L'inscription du Râle jaune sur la liste des espèces préoccupantes du COSEPAC est imputable à la taille relativement faible de la population, au rétrécissement de l'aire d'hivernage, aux menaces continues qui pèsent sur les habitats de terres humides de reproduction et d'hivernage et aux preuves d'une diminution locale dans plusieurs parties de son aire de reproduction (COSEPAC 2009). Bon nombre des marais régulièrement occupés en Colombie-Britannique sont éventuellement menacés par le drainage, les inondations, le piétinement par le bétail et la mise en valeur de pétrole et de gaz. Le Râle jaune est également répertorié dans la liste comme « catégorie d'espèce en péril » en vertu de la B.C. Forest et Range Practices Act et de la Oil et Gas Activities Act. Cette dernière désignation permet de protéger des aires d'habitat important de l'activité forestière et industrielle pétrolière et gazière. Aucune protection n'a été mise en ?uvre à ce jour.
Des relevés supplémentaires dans des habitats de reproduction éventuels, particulièrement dans le nord-est de la Colombie-Britannique, contribueront à déterminer la véritable aire de répartition de l'espèce dans la province et à mieux comprendre la taille de la population de l'espèce dans tout le Canada. Les marais régulièrement occupés en Colombie-Britannique devraient être protégés dans la mesure du possible.
Citation recommandée: Phinney, M. 2015. Râle jaune dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=YERA&lang=fr [04 déc. 2024]
Espèce précédente: Faucon des prairies | Table des matières | Espèce suivante: Râle de Virginie |