Les méthodes
Le cadre de l’échantillonnage spatial
Les parcelles d’atlas
L’unité d’inventaire de base était la parcelle de 10 km de côté (100 km2) du quadrillage de la projection universelle transverse de Mercator (UTM). La Colombie-Britannique compte environ 10,000 parcelles, contenues dans les l’une des 5 zones UTM suivantes : 7, 8, 9, 10 et 11 (figure 1). On trouve des parcelles incomplètes (de moins de 100 km2 de terres continentales émergées et/ou d’eau douce) le long des côtes, des frontières provinciales et des limites des zones UTM. Durant la collecte des données, les parcelles incomplètes d’au moins 10 km2 ont fait l’objet d’un effort d’observation comparable à celui dans les parcelles complètes. L’effort d’observation dans les parcelles incomplètes de moins de 10 km2 a été moins soutenu que dans les autres parcelles.
Pour les analyses et les résumés des données, toutes les parcelles, quelle que soit leur taille, ont été traitées comme des parcelles à part entière. Pour les besoins de la présentation cartographique (cartes des indices de nidification et cartes des observations), les parcelles incomplètes de plus de 66,7 km2 et situées le long des limites de zone ont été représentées de la même façon que les parcelles complètes. Les parcelles incomplètes qui couvraient de 33,3 km2 à 66,7 km2 ont été fusionnées avec la parcelle adjacente qui se trouvait de l’autre côté de la limite de la zone. Les parcelles incomplètes de moins de 33,3 km2 ont été fusionnées avec une parcelle adjacente qui se trouvait du même côté de la limite de la zone. Les parcelles incomplètes situées loin des limites de zone et le long des côtes ont été représentées de la même façon que les parcelles complètes.
Les cartes de chaque parcelle (figure 2) ont aidé les participants à trouver son emplacement et à y chercher les oiseaux. Chaque carte montrait les types d’écosystèmes (Broad Ecosystem Units) les types d’habitats, les routes, les sentiers, les courbes de niveau, les quadrillages UTM de 1 km et les traits indiquant les intervalles de 100 m. De plus, les cartes montraient la position prédéterminée des points d’écoute, ainsi que leurs coordonnées, inscrites dans la légende.
Les régions administratives de l’atlas
La Colombie-Britannique a été divisée en 41 régions administratives (figure 3). Les activités de relevé étaient dirigées dans chaque région par un ou deux coordonnateurs régionaux (CR). Les CR jouaient le rôle de personnes-ressources auprès des participants en leur fournissant les renseignements demandés et ils veillaient à ce que chaque région soit adéquatement couverte. La façon dont ils ont procédé variait selon le nombre de bénévoles et l’accessibilité des parcelles. Dans les régions où les bénévoles étaient nombreux, comme les régions de Greater Vancouver, Victoria-Southern Gulf Islands et Central Okanagan, les CR ont consacré une grande partie de leur temps à attribuer les parcelles aux bénévoles, à s’occuper de leur formation et à coordonner leurs efforts. Dans les régions reculées où les bénévoles étaient peu nombreux, comme Haida Gwaii, Dease Lake et Fort Nelson, les CR ont effectué eux-mêmes la plupart des visites dans les parcelles. En outre, les CR ont participé aux réunions annuelles de planification et ont examiné toutes les données fournies par les participants de leur région administrative. Les CR étaient les piliers du projet et ils et elles ont été indispensables au succès de celui-ci. Le nom de chacun est énuméré dans une section qui leur est dédiée dans la page des remerciements.
Le distribution et les indices de nidification
De 2008 à 2012, surtout d’avril à août de chaque année (voir chapitre 3), les participants ont visité systématiquement les parcelles de Colombie-Britannique afin d’y trouver des indices de nidification d’oiseaux nicheurs. Les participants ont suivi la méthodologie normalisée employée pour d’autres atlas canadiens, conçue initialement pour le premier atlas de Grande-Bretagne et d’Irlande (Sharrock 1976), qui ont été adoptées à de nombreux endroits par la suite (Gibbons et al. 2007) et recommandée par le North American Ornithological Atlas Committee (www.bsc-eoc.org/norac). L’indice de nidification rapporté pour chaque observation d’une espèce a été classé dans l’une des trois catégories suivantes : nidification possible, probable ou confirmée (tableau 1). Les participants ont également consigné les visites des parcelles, la date des relevés et la durée de chaque visite dans une parcelle, ainsi que le numéro de la visite au cours de laquelle la première observation de chaque espèce a été obtenue; ces renseignements ont servi à établir la probabilité d’observation. Les données tirées de ces relevés d’indices de nidification ont constitué la majeure partie des données utilisées pour dresser les cartes de répartition.
Tableau 1. Description des indices de nidification. Les mentions rapportées sont la catégorie « Espèce observée » n’ont pas été considérées comme des évidences de nidification et ’ont pas été incluses dans les cartes.
Espèce observée | |
X | Espèce observée pendant sa période de reproduction (aucun indice de nidification). |
Nidification possible | |
H | Espèce observée pendant sa période de reproduction et dans un habitat de nidification propice. |
S | Mâle chanteur présent, ou sons associés à la reproduction, entendus pendant la période de reproduction et dans un habitat de nidification propice. |
Nidification probable | |
M | Plusieurs mâles chanteurs (7 ou plus) présents au cours d’une même visite dans un carré, pendant la période de reproduction et dans un habitat de nidification propice. La plupart des espèces entrées sous le code M devraient pouvoir obtenir un code plus élevé lors d’une visite subséquente. Assurez-vous de ne pas compter les migrateurs. |
P | Couple observé pendant la période de reproduction dans un habitat de nidification propice. |
T | Territoire de nidification présumé grâce à des comportements territoriaux ou à la présence d’un adulte, observés à deux reprises au même endroit, à au moins une semaine d’intervalle et dans un habitat de nidification propice. Ce code ne devrait pas être utilisé pour les espèces coloniales, ou encore les espèces qui se déplacent sur de grandes distances pour se nourrir, tel que le Martin-pêcheur, l’Urubu et les mâles d’espèces de sauvagine. |
D | Parade, incluant les interactions entre un mâle et une femelle ou encore entre deux mâles. Inclut le transfer de nourriture durant la parade et les copulations. |
V | Visite d’un site de nidification probable. |
A | Comportement agité ou cris d’alarme provenant d’un adulte. |
B | Plaque incubatrice sur une femelle adulte ou protubérance cloacale sur un mâle adulte. |
N | Construction d’un nid ou excavation d’une cavité par un troglodyte ou un pic. |
Nidification confirmée | |
NB | Construction d’un nid ou transport de matériel de nidification, sauf par un troglodyte ou un pic. |
DD | Comportement de distraction ou feinte de blessure (ex. aile cassée). |
NU | Ancien nid (occupé durant la période de l’Atlas) ou présence de coquilles d’oeufs. |
FY | Jeunes ayant récemment quitté le nid (espèces nidicoles) ou jeunes en duvet (espèces nidifuges), incapables d’un vol soutenu. |
AE | Adulte quittant, occupant ou arrivant à un site de nidification dans des circonstances indiquant l’existence d’un nid actif (ex. assis sur un nid) |
FS | Adulte transportant un sac fécal. |
CF | Adulte transportant de la nourriture pour des jeunes. |
NE | Nid contenant un ou plusieurs oeufs. |
NY | Nid contenant un ou plusieurs jeunes (vus ou entendus). |
Les observations fortuites
On a demandé aux participants de rapporter également leurs observations fortuites, c’est-à-dire les observations d’indices de nidification réalisées en dehors des heures consacrées à la visite d’une parcelle. Par exemple, en roulant en auto à travers une parcelle, un participant a observé un Merle d’Amérique qui transportait des matériaux destinés à la construction d’un nid. On n’a pas tenu compte de l’effort d’observation dans le cas des observations fortuites.
Les parcelles prioritaires et spéciales
Afin d’assurer une couverture uniforme et suffisante à la grandeur des Maritimes et de permettre des comparaisons entre les deux atlas, une parcelle sur quatre a été systématiquement désignée parcelle « prioritaire » aux fins de relevé. Ces parcelles étaient les mêmes dans les deux atlas. Dans les régions administratives où les bénévoles étaient peu nombreux, les parcelles prioritaires ont été visitées en priorité par les participants. De plus, 30 autres parcelles avaient été désignées « spéciales » lors du premier atlas en raison de l’unicité des milieux ou des espèces d’oiseaux qui y étaient réunis; comme dans le cas du premier atlas, elles ont été visitées en priorité lors du deuxième.
La topographie extrême de la Colombie Britannique de même que l’accès difficile à de nombreux endroits ont rendu très difficile l’obtention d’une couverture adéquate sur l’ensemble du territoire et des habitats. Dans chaque région, un algorithme d’échantillonnage a permis d’identifier des parcelles prioritaires qui représentaient le plus adéquatement la diversité locale des habitats. Ces parcelles ont été échantillonnées selon leur accessibilité, et lorsque l’accès était trop difficile, d’autres parcelles semblables mais plus accessibles ont été choisies. Dans les régions comptant un faible nombre de participants, ces derniers devaient d’abord compléter l’échantillonnage dans ces parcelles prioritaires avant de tourner leurs attention vers d’autres parcelles.
« Compléter » une parcelle
Une parcelle a été considérée comme entièrement couverte, ou « complétée », dès après un total de 20 heures d’observation ou dès après un nombre considérable d’espèces trouvées. Afin de les aider à compléter les parcelles, les participants avaient accès en ligne à un résumé des données de chaque parcelle; ils y trouvaient la liste des espèces signalées dans la parcelle lors du premier atlas (si la parcelle avait été visitée) et dans la région administrative, de même que les données du deuxième atlas, lesquelles étaient mises à jour automatiquement au fur et à mesure de la saisie des données. Les participants étaient vivement encouragés à parcourir tous les types de milieux d’une parcelle, à effectuer des visites à des heures différentes et à répartir les 20 heures d’effort d’observation sur différents jours, mois et même années, afin de maximiser le nombre d’espèces observées. Toutefois, s’il est idéal que l’effort d’observation varie de façon à inclure différentes heures ou saisons, cela n’était pas toujours commode ou possible, en particulier dans les secteurs où les participants étaient peu nombreux ou lorsque l’accès était difficile. C’est pourquoi plusieurs parcelles, surtout celles qui étaient fort éloignées d’habitations, n’ont été visitées qu’une fois, généralement sur une période d’un ou deux jours, parfois par plus d’un participant. Afin de maximiser la couverture lors de la dernière année de terrain, le seuil permettant de considéré une parcelle comme entièrement couverte a été abaissé à 10 heures d’échantillonnage.
Les points d’écoute et l’abondance
Les points d’écoute en bordure de route
Les points d’écoute, des dénombrements d’une durée fixe de tous les oiseaux vus et entendus à partir d’une station prédéterminée . Les données des points d’écoute ont été mises en relation avec l’élévation, les habitats et les caractéristiques du territoire, et ont été utilisées pour cartographier la probabilité d’observation des espèces. Les points d’écoute ont été effectués du 28 mai au 10 juillet, au plus tôt 30 minutes avant le lever du soleil et pas plus tard que 5 heures après. Le dénombrement durait cinq minutes, durant lesquelles l’observateur devait noter le nombre total d’individus entendus et vus de toutes les espèces, peu importe la distance de détection.
Il devait aussi consigner tous les indices de nidification observés pendant le dénombrement. La méthodologie, décrite en détail dans le Guide du participant avait pour modèle celle employée en Ontario et publiée dans l’ Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, 2001-2005, lequel a été le premier atlas canadien à offrir une estimation de l’abondance relative, après l’essai de différentes méthodes. Au tout début de l’atlas de la Colombie-Britannique, l’objectif était de réaliser 15 points d’écoute dans les parcelles prioritaires. Toutefois, lors de la dernière année de collecte de données, après des travaux préliminaires d’analyse et de cartographie, l’objectif a été réduit à 10. Si une parcelle prioritaire comptait 10 km2 ou moins de terres continentales émergées, des points d’écoute étaient réalisés dans une parcelle adjacente.
Les points d’écoute ont été dispersés au hasard le long des routes dès le début du projet. La carte de chaque parcelle indiquait la position de 40 points d’écoute, numérotés de 1 à 40. On a demandé aux participants de réaliser leur dénombrement aux points d’écoute numérotés de 1 à 15; mais si l’un ou plusieurs de ceux-ci étaient jugés inaccessibles ou périlleux, les participants devaient compenser en visitant les points suivants (16, 17, etc.). Une fois les points choisis, les dénombrements pouvaient être réalisés dans n’importe quel ordre. Lorsque les participants ne pouvaient pas choisir 15 points parmi les 40 sites prédéterminés fournis (par ex., lorsque des routes entières n’étaient pas accessibles), ils devaient alors plutôt choisir leurs propres sites en bordure des routes, et les répartir au hasard en s’assurant de garder une distance minimale de 500 m entre tous les points.
Les points d’écoute hors route
Avant que ne débute la collecte des données, une analyse au moyen d’un système d’information géographique (SIG) avait permis d’identifier le type de milieu où se trouvait chaque point d’écoute. Dans les parcelles où les points d’écoute en bordure des routes n’offraient pas une représentation adéquate d’un type de milieu, les participants étaient invités à réaliser un dénombrement à des points d’écoute hors route dans le ou les milieux sous-représentés. Par exemple, dans beaucoup de parcelles de Colombie Britannique, au moins un point d’écoute était nécessaire dans les habitats subalpins ou alpins, là où des routes ne se rendent que rarement. Ce sont les participants qui choisissaient le nombre et l’emplacement des points d’écoute hors route, de façon à ce que ceux-ci soient accessibles et représentent vraiment le type de milieu désiré. Les points d’écoute hors route devaient être situés à au moins 100 m d’une route et espacés d’au moins 300 m. Les participants ont consigné les coordonnées UTM et le type de milieu des points d’écoute hors route, dont le nombre a été soustrait du nombre prescrit de points d’écoute effectués en bordure des routes dans une parcelle, de sorte que le nombre minimal (15 ou 10) soit maintenu.
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L’effet des points d’écoute
Il faut un degré élevé de compétence pour dénombrer les oiseaux à un point d’écoute car le participant doit reconnaître rapidement chaque espèce entendue. Pour cette raison, moins de bénévoles (272 au total) ont participé aux dénombrements aux points d’écoute qu’au relevé des indices de nidification dans les parcelles. Afin de faire le plein du nombre de points d’écoute, deux équipes d’une ou deux personnes ont été embauchées chaque année pour effectuer les dénombrements aux points d’écoute situés dans les régions administratives qui comptaient peu de bénévoles, ou des parcelles d’accès difficile, ou les deux.
Les participants effectuant des points d’écoute se déplaçaient une bonne partie de la matinée d’un point à l’autre afin d’effectuer des dénombrements et consacraient donc moins de temps à recueillir des indices de nidification. Dans ces cas, la recherche d’indices de nidification s’effectuait surtout en après-midi, au moment où la majorité des oiseaux sont moins actifs, avec le résultat qu’il en trouvait peut-être moins que le matin, en particulier ceux d’espèces plutôt rares ou peu détectées aux points d’écoute.
Les espèces rares, coloniales et en péril
Le projet a attaché une importance particulière à la cueillette de renseignements détaillés au sujet des espèces rares et coloniales. Les espèces « rares » incluaient les espèces peu communes au niveau provincial ou dans certaines régions administratives de l’atlas, les espèces désignées « en péril » (préoccupantes, menacées ou en voie de disparition) par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), et les espèces apparaissant sur les listes rouge ou bleue de la province de Colombie-Britannique. Pour les espèces rares ou coloniales, il fallait remplir des formulaires additionnels afin de consigner les dates et les heures des visites, les coordonnées UTM, la description des espèces et des milieux occupés, et le nombre d’adultes observés chez les espèces rares ou le nombre de nids actifs ou de couples reproducteurs chez les espèces coloniales. Les espèces pour lesquelles ces renseignements étaient demandés sont dans Appendix 1b.
Pour les espèces peu communes, on a encouragé les participants à décrire en détail la façon dont ils identifiaient les espèces (en particulier s’ils avaient du mal à le faire), les indices de nidification et les milieux occupés. Pour les espèces en péril assez répandues, comme la Paruline du Canada, on leur a demandé de veiller à consigner les caractéristiques des milieux que les oiseaux occupaient. Dans les deux cas, on a fortement encouragé les participants à consigner les coordonnées UTM de leurs observations en utilisant leur carte de la parcelle, les outils cartographiques en ligne ou un appareil GPS. Les coordonnées UTM ont servi à déterminer les associations entre les espèces et les milieux qu’elles occupent, décrites dans le chapitre 5. Pour les espèces en voie de disparition, comme la Paruline polyglotte et le Moqueur des armoises, qui sont bien suivies par d’autres programmes de gestion à long terme, on a demandé aux participants de rapporter uniquement les observations faites à des sites de reproduction auparavant inconnus de façon à déranger les oiseaux le moins possible. Les données fournies par les autres programmes de suivi entrepris de longue date ont été intégrées à la base de données de l’atlas après la fin des travaux sur le terrain.
Les autres sources de données
On a intégré à la base de données de l’atlas les données d’autres études réalisées au cours de la période de l’atlas qui s’intéressaient aux espèces nicheuses, en attribuant aux observations un code d’indice de nidification pour la parcelle concernée. Comme la plupart de ces données n’avaient pas été obtenues selon la méthodologie de l’atlas, le plus souvent on leur a attribué le code de nidification possible, et comme on ne disposait que rarement d’une mesure de l’effort, elles ont été traitées comme des observations fortuites. Ces données ont été soumises au même processus de révision que celles de l’atlas et ignorées si elles ne répondaient pas aux exigences relatives aux indices de nidification ou s’il était impossible de les associer à une parcelle. Les autres bases de données provenaient de projets menés par ÉOC, tel que les Inventaires des hiboux nocturnes de Colombie Britannique et du Yukon et les Relevés des oiseaux nicheurs (BBS), de ceux menés par des partenaires tel que le Wildlife Tree Stewardship (WiTS) Program de B.C. Nature, des bases de données provinciales et fédérales (ministère de l’environnement de Colombie Britannique et bases de données fédérales sur les espèces menacées), de firmes de consultants environnementaux qui ont généreusement acquis les permissions de leurs clients pour partager les données avec l’atlas, et de relevés menés ou commandités par le milieu industriel. Une liste complète des sources utilisées pour l’atlas est présentée à la page des contributeurs spéciaux.
La révision et la préparation des données
Les participants ont soumis leurs données en ligne ou sur des formulaires qui pouvaient être numérisés, et celles-ci ont été intégrées dans la base de données en ligne à chaque année. Le système de gestion des données marquait automatiquement d’un avertissement les mentions qu’il fallait valider et pour lesquelles d’autres renseignements étaient requis. Il s’agissait surtout de mentions d’espèces rares ou coloniales, mais aussi de nombres anormalement élevés d’individus d’espèces dénombrées aux points d’écoute. Les CR et les coordonnateurs de l’atlas ont examiné toutes les données soumises en portant une attention particulière aux mentions marquées d’un avertissement. Les mentions qui ont exigé un examen approfondi comportaient des codes de nidification douteux ou se rapportaient à des observations faites en dehors de la saison de nidification habituelle. Ces mentions ont été examinées par les membres du groupe de travail chargé de la vérification des données, qui ont pris la décision finale de les intégrer ou non à la base données de l’atlas.
Références
Cadman, M.D., D.A. Sutherland, G.G. Beck, D. Lepage et A.R. Couturier (dir.). 2007. Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, 2001-2005. Études d’Oiseaux Canada, Environnement Canada, Ontario Field Naturalists, ministère des Ressources naturelles de l’Ontario et Ontario Nature, Toronto.
Gibbons, D.W., P.F. Donald, H-G. Bauer, L. Fornasari, and I.K. Dawson. 2007. Mapping avian distributions: the evolution of bird atlases: Bird Study 54 (3): 324-334. < http://dx.doi.org/10.1080/00063650709461492 > [2014 June 30]
Sharrock, J. T. R. 1976. The atlas of the breeding birds in Britain and Ireland. T. & A. D. Poyser, Hertfordshire, U.K.