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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le Colibri d'Anna, bruyant, adaptable et très visible, est devenu un spectacle familier et son chant est bien connu dans le coin sud-ouest de la Colombie-Britannique. Depuis les années 1930, il s'est répandu vers le nord et l'est depuis une aire de répartition qui était précédemment limitée à la région côtière de la Californie, en quoi il a probablement été aidé par une augmentation des plantes à fleurs non indigènes et les mangeoires d'eau sucrée (Clark et Russell 2012). Il est arrivé en Colombie-Britannique dans les années 1940, mais on n'y connaît une nidification que depuis 1986 (Barnard et Campbell 2007). C'est un des oiseaux qui se reproduit le plus tôt en Colombie-Britannique, car il commence à construire son nid au milieu de l'hiver. Les femelles peuvent rapidement construire un nouveau nid (Scarfe et Finlay 2001), et certaines femelles commencent à construire un second nid pendant que les jeunes sont encore dans le premier, prélevant et réutilisant parfois le matériel de nids occupés (Moran, observation personnelle); on a observé une femelle bâtir quatre nids consécutifs qui se chevauchaient en une seule saison (Pittman 2014).
Répartition, abondance et habitat Le Colibri d'Anna est un oiseau sédentaire du sud-ouest de la province, mais il peut se déplacer localement. Depuis la publication de The Birds of British Columbia, l'aire de nidification de l'espèce s'est étendue dans la région côtière de la Colombie-Britannique jusqu'à inclure la totalité de la basse vallée du Fraser, les îles du Golfe du sud et le sud et l'est de l'île de Vancouver, avec des relevés occasionnels pendant la saison de reproduction vers le nord jusqu'à l'embouchure de la rivière Stikine. Dans l'intérieur, L'Atlas a confirmé la nidification dans le bassin versant de la Similkameen et décrit des relevés dans le Shuswap et l'Okanagan, mais sans reproduction confirmée dans ces régions.
Le centre de l'abondance du Colibri d'Anna est l'écoprovince Dépression de Georgia, mais même à cet endroit, les valeurs de probabilité d'observation étaient faibles à modérées, et on l'a relevé dans <0,1 % des dénombrements par point, principalement à de faibles altitudes dans la zone biogéoclimatique à douglas.
On trouve le Colibri d'Anna le plus communément dans des habitats ouverts associés aux humains. Il réussit particulièrement bien dans les régions urbaines, car il obtient son nectar de fleurs indigènes et non indigènes dans les jardins et les parcs. Il utilise et défend les mangeoires et utilise également les puits de pics buveurs de sève pour manger tôt le matin et tard le soir. Il poursuit en vol de petites proies volantes, même pendant les mois d'hiver dans les régions urbaines, où les conditions plus chaudes peuvent contribuer à un approvisionnement plus abondant d'insectes. On observe souvent la femelle qui collecte les sels de calcium don?t elle a besoin pour nicher à partir de sources exposées dans l'environnement urbain, notamment le lait de ciment sur les immeubles et les pavés. Le Colibri d'Anna construit généralement des nids bien camouflés dans des arbustes et des arbres à feuilles caduques, mais il utilisera également des conifères comme le Douglas taxifolié (Pseudotsuga menziesii). On peut également trouver des nids dans des plantes de jardin à côté des maisons, voire sur des accessoires en hauteur anthropiques, tels que des carillons éoliens. Les nids se trouvent habituellement de 1 à 3 mètres au-dessus du sol, bien que certains nids se trouvent plus hauts, y compris les nids réutilisés du Colibri roux (Barnard et Campbell 2007).
Conservation et recommandations La population de Colibri d'Anna en Colombie-Britannique augmente, est sûre, et n'est pas considérée comme une préoccupation en matière de conservation. La note de responsabilité de la Colombie-Britannique peut augmenter à mesure que la proportion de la population mondiale vivant en Colombie-Britannique augmente. La surveillance des tendances de la population et l'expansion de l'aire de répartition devraient se poursuivre au moyen des Recensements d'oiseaux de Noël, de programmes de baguage et de registres électroniques d'oiseaux. La recherche sur la fertilité et les mouvements saisonniers s'impose.
Citation recommandée: Moran, A. and D.F. Fraser. 2015. Colibri d'Anna dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=ANHU&lang=fr [13 févr. 2025]
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