Photo: Alan Burger
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La Colombie-Britannique abrite environ 60 % de la population mondiale du Garrot d'Islande nicheur et migrateur (Eadie et coll. 2000). Ailleurs, les populations nicheuses occupent les aires montagnardes de l'ouest de l'Amérique du Nord, alors que des petites populations isolées vivent dans les zones côtières de l'Atlantique du Québec et du Labrador. En Colombie-Britannique, la majorité de la population hiverne dans les eaux côtières à proximité du rivage : la mer des Salish est particulièrement importante pour l'espèce, au même titre que la baie du Prince-William en Alaska. Des études récentes de suivi par satellite ont démontré qu'après la nidification, la plupart des Garrots d'Islande se déplacent vers des lacs précis situés dans le nord de l'Alberta et les Territoires du Nord-Ouest pour muer (Hogan et coll. 2011).
Répartition, abondance et habitat Bien que le Garrot d'Islande se reproduise dans l'ensemble de la Colombie-Britannique, son aire de reproduction principale se trouve dans les zones de prairies des écoprovinces du Sud intérieur et du Centre intérieur. Quelques observations de nidification ont été relevées dans les zones côtières. Les travaux de l'Atlas confirment la reproduction sur l'île de Vancouver et l'archipel Haida Gwaii, lesquels ne faisaient l'objet que de soupçons lors de la parution de The Birds of British Columbia en 1990.
Le modèle de probabilité d'observation et un petit échantillon de données de dénombrement ponctuel indiquent que, entre les deux espèces de garrot, le Garrot d'Islande est plus abondant et occupe une aire d'altitude plus vaste. Ils confirment également que le centre de la population provinciale demeure dans les tremblaies-parcs et la ceinture sèche intérieure du centre de la Colombie-Britannique dans les écoprovinces du Centre intérieur et du Sud intérieur (Eadie et coll. 2000, Campbell et coll. 1990). Le modèle de probabilité d'observation met également en évidence une zone étendue dans l'écoprovince des Montagnes boréales du nord et un taux de probabilité moyenne de trouver cet oiseau. Cette zone est plus étendue que ce qui est indiqué dans l'étude de Campbell et coll. (1990).
Le Garrot d'Islande préfère nicher près des petits lacs d'eau douce et alcaline et des étangs que l'on trouve dans les tremblaies-parcs, les forêts de pins ponderosa (Pinus ponderosa) et les zones agricoles, ainsi qu'occasionnellement dans les forêts subalpines et les prés alpins (Campbell et coll. 1990). L'espèce évite généralement les lacs contenant du poisson, car celui-ci fait concurrence au canard pour la nourriture et les plus gros poissons peuvent s'attaquer aux canetons. Le Garrot d'Islande niche dans les cavités naturelles et les nichoirs. Les cavités naturelles comprennent les cavités de nidification du Grand pic et les cavités plus grandes du Pic flamboyant qui sont généralement situées dans de gros arbres matures à moins de 200 m du bord de l'eau, mais qui peuvent être situées jusqu'à 2 km d'un plan d'eau (Eadie et coll. 2000).
Conservation et recommandations Il incombe à la Colombie-Britannique de gérer la majorité de l'habitat de reproduction et d'hivernage du Garrot d'Islande, puisqu'elle abrite une si grande partie de la population mondiale de l'espèce que l'on estime s'élever à moins de 200 000 individus (Eadie et coll. 2000). Les activités forestières en Colombie-Britannique ciblent habituellement les peuplements forestiers matures et anciens qui contiennent de plus gros arbres où il est possible de creuser des cavités de nidification, ce qui réduit la quantité d'habitats de nidification. La réglementation provinciale actuelle en matière d'exploitation forestière n'exige que la conservation d'une zone tampon de 50 m de l'habitat forestier autour des lacs et des étangs de nidification potentiels (Province de la Colombie-Britannique 2002), isolant potentiellement l'habitat de nidification propice et augmentant peut-être la vulnérabilité à une plus grande prédation. Des études sur les incidences potentielles de l'infestation actuelle de dendroctone du pin ponderosa (Dendroctonus ponderosae) et la récupération subséquente à grande échelle des peuplements matures touchés sur l'habitat de nidification du Garrot d'Islande éclaireraient la gestion de l'espèce.
Citation recommandée: Chytyk, P. and Fraser, D.F. 2015. Garrot d'Islande dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BAGO&lang=fr [05 oct. 2024]
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