Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Bent (1921) dont nous traduisons une partie du texte ici, donne la description la plus évocatrice de cette gracieuse sterne d'eau douce : « fille impétueuse des airs, voletant de-ci de-là de son vol capricieux et décousu, légère et flottant comme un papillon ». La Guifette noire niche en colonies sur des terres humides productives à des latitudes tempérées dans toute l'Europe, l'Asie centrale et l'Amérique du Nord, et migre vers le sud pour hiverner le long des côtes tropicales de l'Afrique et de l'Amérique centrale et du Sud. En Amérique du Nord, l'aire de nidification principale de la Guifette noire sont les prairies canadiennes, mais elle s'étend vers le nord jusqu'à la forêt boréale, vers l'est jusqu'aux Grands Lacs, vers l'ouest jusqu'aux monts Cascades et vers le sud jusqu'à la Sierra Nevada et le sud des montagnes Rocheuses (Heath et coll. 2009).
Répartition, abondance et habitat Durant la période de l'Atlas, la nidification de la Guifette noire a été confirmée à l'est de la chaîne Côtière dans les régions des bassins inférieurs de drainage des rivières Thompson, Fort Nelson, Fraser et de la Paix avec des densités plus élevées de terres humides. L'aire de reproduction est dans l'ensemble semblable à celle dépeinte lors de la publication de The Birds of British Columbia en 1990, à l'exception du fait que durant la période de l'Atlas, aucune reproduction ou reproduction soupçonnée n'a été notée pour la Dépression de Georgia, alors que l'espèce était au début des années 1960 un oiseau nicheur rare et local (Campbell et coll. 1990).
La plus forte probabilité d'observation de la Guifette noire correspond à peu près aux groupes de relevés de reproduction confirmés, dispersés par petites parcelles dans les écoprovinces Intérieur centre, Intérieur subboréal, Plaines boréales et Plaines de la Taïga. Les observateurs ont deux fois plus de chance de trouver des guifettes dans ces régions que dans toute autre écoprovince. Sa reproduction a été notée dans la zone de 400 à 1 400 m, toutefois, 60 % des observations semblent être regroupées dans la tranche de 600 à 800 m d'altitude. La plupart des colonies affichaient une taille très réduite (moins de 15 oiseaux adultes ou moins de 5 nids). Six colonies de 15 nids ou plus ou de 30 adultes ou plus ont été enregistrées : trois dans la région de Cariboo, deux dans les basses terres de la rivière de la Paix et une dans les basses terres de la rivière Fort Nelson.
Les habitats de nidification privilégiés par la Guifette noire sont des marais, des étangs et des lacs d'eau douce peu profonds couverts d'une végétation aquatique émergente. Ces zones humides se situent généralement dans des habitats ouverts, boisés et parfois dans des pâturages. Les nids flottent et sont construits dans la végétation, notamment dans des massettes (Typha latifolia) ou des scirpes (Scirpus). Les zones humides adaptées se trouvaient dans différentes zones biogéoclimatiques; la productivité des terres humides est un meilleur indicateur d'un habitat adapté pour la Guifette noire que la zone biogéoclimatique.
Conservation et recommandations Bien que la Guifette noire ne soit pas considérée comme étant en péril au Canada ou en Colombie-Britannique (Environnement Canada 2011), et que la responsabilité mondiale pour l'intendance de conservation de la Colombie-Britannique soit faible, les données du Relevé des oiseaux nicheurs pour le Canada indiquent une tendance à la baisse à long terme, les observations de l'Atlas évoquent une réduction de l'aire de répartition en Colombie-Britannique, et Gerson (1987) a recommandé un statut de menacé pour le Canada. La fluctuation des nombres de reproductions et le sentiment continu que les nombres globaux ont baissé en Colombie-Britannique donnent à penser qu'il s'impose de documenter davantage la répartition, le succès de reproduction et les tendances dans la province. La conservation des terres humides afin d'atténuer les impacts du changement climatique devrait profiter à la Guifette noire.
Citation recommandée: Howie, R. 2015. Guifette noire dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BLTE&lang=fr [04 déc. 2024]
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