Indices de nidification |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La Chevêche des terriers est un petit hibou aux longues jambes, aux yeux jaunes surmontés de sourcils blancs et à la gorge blanche, qui est actif pendant la journée, quand on la voit souvent perchée sur le sol ou sur un poteau de clôture. Elle chasse principalement de petits mammifères (principalement des campagnols) et de grands insectes (principalement des sauterelles et des scarabées); cependant, elle prend également de petits oiseaux, des amphibiens et des reptiles. On la trouve dans les Prairies, le Grand Bassin et les régions du sud-ouest de l'Amérique du Nord, sur la péninsule de Floride et dans des parties des Caraïbes, et de façon dispersée vers le sud jusqu'à la Terre de Feu, à l'extrémité méridionale de l'Amérique du Sud (Poulin et coll. 2011).
Répartition, abondance et habitat En Colombie-Britannique, c'est un oiseau nicheur rare sur les sites de réintroduction dans les vallées des rivières Thompson, Nicola et Okanagan. Les enquêteurs de l'Atlas ont confirmé que la reproduction se poursuit à ces endroits, et ont également observé des preuves d'une nidification éventuelle près du ruisseau Cache et dans l'est des Kootenays. Précédemment, quelques rares spécimens ont niché dans le Lower Mainland, d'où l'espèce a désormais complètement disparu (Campbell et coll. 1990b).
Au cours des trois dernières décennies, la population de la Chevêche des terriers du Canada a diminué, passant d'un nombre estimatif de plus de 3 000 couples à moins de 800, dont la plupart se trouvent dans les Prairies ( Environnement Canada 2012). Le British Columbia Species Explorer (ministère de l'Environnement de Colombie-Britannique 2014) avance pour la population actuelle de la Colombie-Britannique une estimation de 1 à 50 oiseaux en fonction d'une estimation du COSEPAC (2006) de 9 oiseaux sauvages connus.
La Chevêche des terriers niche en semi-colonies sur des prairies, des plaines et des déserts secs et découverts. Elle niche dans des terriers abandonnés de spermophiles, de chiens de prairie, de marmottes et d'autres animaux fouisseurs et dans des terriers creusés par l'homme. En Colombie-Britannique, son aire se limite principalement à la zone biogéoclimatique à graminées cespiteuses dans l'écoprovince Intérieur sud (ministère de l'Environnement de Colombie-Britannique 2014).
Conservation et recommandations Désignée comme espèce en voie de disparition à l'échelle nationale en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et répertoriée dans la liste rouge à l'échelle provinciale, la Chevêche des terriers est également l'une des quatre seules espèces à être désignées comme espèce en voie de disparition aux termes de la British Columbia Wildlife Act. Au Canada, ce hibou n'occupe que 36 % de son ancienne aire de répartition; les menaces comprennent la perte et la fragmentation de son habitat, la diminution des proies et une augmentation de la prédation, les contaminants environnementaux, les collisions avec des véhicules et la perte de mammifères fouisseurs (Environnement Canada 2012). La population de la Colombie-Britannique était considérée comme disparue à la fin des années 1970, et un programme de réintroduction a été lancé en 1983. Il a commencé par des translocations depuis l'État de Washington, mais il a évolué en un programme de lâcher d'oiseaux élevés en captivité à partir de 1992 (Blood et Low 1998). Au cours des dernières années, quelque 100 oiseaux élevés en captivité ont été lâchés dans des terriers artificiels chaque printemps; un bon nombre d'entre eux restent pour se reproduire, et jusqu'à 261 jeunes élevés dans la nature sont produits annuellement. Bien que quelques oiseaux restent et hivernent, et que plusieurs oiseaux reviennent pour nicher les années suivantes, la population provinciale n'est pas encore considérée comme autosuffisante (Environnement Canada 2012).
Les programmes d'élevage en captivité et de mise en liberté pourraient être poursuivis et élargis dans des habitats propices. Il faudrait effectuer une recherche plus poussée d'endroits près du ruisseau Cache et dans la région d'East Kootenay, où les participants à l'Atlas ont observé des preuves possibles de reproduction. Toutes les preuves de nidification hors de ces sites de remise en liberté devraient être présentées au B.C. Conservation Data Centre.
Citation recommandée: Chutter, M. 2015. Chevêche des terriers dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BUOW&lang=fr [04 déc. 2024]
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