[Fiche technique]

Association d'habitat:

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Élévation: 3 - 2473 m Statut de conserv.: Non menacée Importance globale de la population de C.-B.: 6

Nombre de parcelles Confirmé Probable Possible Points d'écoute 796 549 1213 1665 Tendances BBS à long terme Région Années Tendance (interv. de conf.) Fiabil. Brit. Col. 1970 - 2012 -1.16 (-3.51 - -0.005) Medium Canada 1970 - 2012 -0.699 (-1.66 - -0.236) Medium

Caractéristiques et aire de répartition Le bruant familier, connu pour son cri de « tsip » (chip), est un petit moineau reconnu par le patron éclatant de sa tête : le capuchon marron, les sourcils blancs et la ligne noire traversant chaque oeil. Son chant sec et gazouillant évoque l'été dans la majorité de la province, du bas des vallées aux élévations subalpines. Son étendue de reproduction s'étend dans toute l'Amérique du Nord à l'Exception de la toundra Arctique, des déserts subtropicaux et d'autres parties du sud des États-Unis et se poursuit dans les habitats convenables des hautes terres de l'Amérique Centrale au Honduras (Middleton 1998). Le bruant familier est un migrateur de courte à moyenne distance, se déplaçant vers les parties plus au sud du continent en hiver.

Répartition, abondance et habitat Une comparaison des résultats de l'Atlas avec les données de l'ouvrage The Birds of British Columbia donne à penser qu'il y a eu peu de changements dans la répartition générale du Bruant familier depuis la fin des années 1990. Les deux sources indiquent des enregistrements estivaux et de reproduction concentrés dans les plaines du nord-est, en particulier dans les basses terres de la rivière de la Paix, dans le sillon des Rocheuses, dans la partie sud-est de l'île de Vancouver et éparpillés dans tous les plateaux intérieurs au sud de la rivière Nechako.

Le modèle des probabilités d'observation indique que le Bruant familier est plus susceptible de se trouver dans les écoprovinces Plaines de la Taïga et Plaines boréales, tandis que les données des dénombrements par point montrent qu'il est le plus abondant dans l'écoprovince Intérieur centre et qu'il est aussi courant dans les écoprovinces Montagnes boréales du nord, Plaines de la Taïga, Plaines boréales et Montagnes intérieures du sud. L'ouvrage The Birds of British Columbia a fait rapport du plus grand nombre de Bruant familier dans l'écoprovince Montagnes intérieures du sud; cette différence reflète probablement l'approche plus normalisée et les efforts de relevé accrus associés à la collecte des données de l'Atlas. La large fourchette d'altitudes, du niveau de la mer jusqu'à 2 500 m, où on retrouve le Bruant familier démontre sa capacité de nidification dans une variété de zones biogéoclimatiques.

Bien qu'il soit couramment vu ou entendu dans des zones ouvertes telles que des prairies et des champs agricoles, le Bruant familier niche dans une vaste variété d'habitats qui ont en commun la présence d'arbres ou de hauts arbustes adjacents à des zones herbeuses dégagées. Cela inclut des clairières, des lisières, des prés subalpins, des pentes sèches situées à côté de zones arbustives riveraines, et des grands pâturages libres. Les valeurs de l'abondance pour les zones biogéoclimatiques indiquent que cette espèce est généralement associée aux forêts intérieures, alpestres, subalpines et boréales. Le Bruant familier est également épanoui dans des paysages modifiés par l'homme, en particulier dans des forêts exploitées (blocs de coupe), des zones agricoles, des vergers et même dans des parcs et jardins urbains.

Conservation et recommandations Les résultats du Relevé sur les oiseaux nicheurs sous-entendent que les populations de bruants familiers éprouvent un déclin graduel à long terme, pourtant cet oiseau demeure l'un des plus communs de la province. Il bénéficie probablement de la création de paysages semi-ouverts par les activités humaines, même si ceci pourrait aussi avoir eu des effets négatifs (Easton et Martin 1998). Cannings et coll. (1987) ont observé que les nids de cette espèce dans la vallée de l'Okanagan sont fréquemment parasités par des oiseaux vachers : un processus qui est encouragé par la fragmentation des paysages naturels par les activités humaines.

J. M. Ryder

Citation recommandée: Ryder, J.M. 2015. Bruant familier dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=CHSP&lang=fr [17 sept. 2024]