Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Ce rapace de taille moyenne est bien adapté aux milieux boisés qu'il habite grâce à ses ailes puissantes, courtes et arrondies qui lui permettent de se déplacer et de voltiger entre les bouquets d'arbres. En général, il est discret sauf dans les quartiers suburbains matures que l'oiseau a réussi à peupler, car ces quartiers offrent une abondance d'habitats dans les bordures boisées et de proies comme les petits oiseaux et les petits mammifères. L'aire de répartition de l'espèce couvre le continent depuis le sud de la forêt boréale jusqu'aux collines boisées du Mexique. Certaines populations nordiques migrent sur des distances courtes à moyennes. Comme c'est le cas pour d'autres rapaces, sa population a connu un déclin au milieu du 20e siècle en raison de l'accumulation des pesticides et de la persécution par les humains, mais elle s'est ensuite rétablie et, aujourd'hui, elle prospère (Curtis et coll. 2006).
Répartition, abondance et habitat Cette espèce niche de façon dispersée au sud et au centre de la Colombie-Britanique et, pendant la période de nidification, les groupes sont principalement répartis dans les écoprovinces de la dépression de Géorgie et de l'Intérieur sud. Son aire de répartition dans la province s'est étendue au nord et au nord-ouest comparativement à celle connue lors de la publication de The Birds of British Columbia en 1990; aujourd'hui, sa nidification est confirmée à plusieurs endroits dans les plaines inondables de la rivière de la Paix et de nombreux sites de nidification sont probables sur les plateaux intérieurs et Nechako jusqu'au nord-ouest dans la vallée du Skeena.
La probabilité d'observation est faible partout, et il existe trop peu de données pour être en mesure de tirer des conclusions sur son abondance. La probabilité d'observation légèrement plus élevée dans le bas de la vallée du bas Fraser, au sud-est de l'île de Vancouver et dans les vallées de l'Okanagan et de la Thompson indique qu'il s'agit des régions où il est le plus probable de retrouver cet épervier.
Cette espèce habite une grande variété de milieux boisés, y compris les forêts de conifères (particulièrement celles abritant le douglas vert Pseudotsuga menziesii), les terrains boisés de feuillus mixtes, les peuplements de peupliers faux-tremble (Populus tremuloides) et d'aulnes rouges (Alnus rubra), les petits boisés et les bandes de forêts riveraines (Campbell et coll. 1990). Il s'adapte aussi facilement aux régions suburbaines avec des arbres matures et tolère la fragmentation de son habitat et les perturbations.
Conservation et recommandations Bien que l'Épervier de Cooper ne soit naturellement présent qu'en faibles quantités, il n'y a pas de préoccupation importante quant à la conservation de cette espèce. Les populations se sont rétablies depuis le déclin du milieu des années 1900 et, aujourd'hui, elles se portent bien dans la majeure partie du continent, y compris en Colombie-Britannique. L'apparente expansion de son aire de répartition dans la province devrait continuer d'être suivie grâce à des programmes comme eBird et aux travaux à venir de l'Atlas.
Citation recommandée: Davidson, P.J.A. 2015. Épervier de Cooper dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=COHA&lang=fr [04 déc. 2024]
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