Photo: Dusty Veideman
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition La paruline masquée est un très bon candidat pour un « oiseau étincelle » : un type d'oiseau qui déclenche l'intérêt d'observer les oiseaux. Le chant musical de « witchity witchity witchity » du mâle invite à prendre un second regard qui, avec assez de patience, peut vous récompenser par un bel aperçu de sa tête masquée éblouissante et de sa poitrine et son ventre jaune. L'oiseau continue à ravir les observateurs de longue date, étant l'un des migrateurs retournant le plus tôt, améliorant les marches printanières le long des routes et des fossés presque à tout endroit. La paruline masquée est l'une des parulines les plus répandues des parulines nord-américaines, se reproduisant à travers la majorité du continent au sud de la limite des arbres, et migrent sur de moyennes distances afin d'hiverner principalement dans les Caraïbes, au Mexique et l'Amérique Centrale.
Répartition, abondance et habitat La Paruline masquée est un oiseau nicheur répandu dans toute la Colombie-Britannique, à l'exception des îles Haida Gwaii. L'Atlas a comblé de nombreuses lacunes dans la répartition de la reproduction confirmée depuis la publication de l'ouvrage The Birds of British Columbia en 2001, en particulier dans le nord de la Colombie-Britannique, ce qui est probablement imputable à la plus grande couverture des relevés.
Au cours de la période de l'Atlas, le modèle des probabilités d'observation a indiqué qu'il y avait le plus de chance de trouver cette espèce dans des régions de basse à moyenne altitude affichant des densités plus élevées de zones humides. Les données de dénombrement ponctuel de l'Atlas indiquaient que les écoprovinces dans lesquelles se trouvaient les centres d'abondance correspondaient aux régions affichant les plus fortes valeurs de Pobs : les basses terres, les fonds de vallées et les systèmes de plateaux (en dessous de 750 m) des écoprovinces Plaines de la Taïga (en particulier les basses terres de la rivière Fort Nelson), Montagnes intérieures du sud, Intérieur centre et Intérieur subboréal, et Dépression de Georgia. Cette observation est corroborée par Campbell et coll. (2001) qui considéraient que l'espèce se trouvait en plus grand nombre dans les écoprovinces Montagnes intérieures du sud et Dépression de Georgia, en se fondant sur les données disponibles.
La Paruline masquée est principalement un oiseau de régions humides. Cet oiseau niche au sol et a besoin d'une végétation basse et dense à des fins de reproduction; il apprécie par exemple les marais, les herbages et les arbustes de petite taille, en particulier ceux en bordure d'une zone humide ouverte et d'habitats agricoles. La Paruline masquée niche également, mais de façon moins courante, dans des zones plus sèches, p. ex. le sous-bois de peupliers faux-trembles (Populus tremuloides). Ces caractéristiques d'habitat à une échelle plus réduite sont des facteurs plus importants que les vastes types de climats et de végétation pour expliquer la répartition et l'abondance de l'oiseau.
Conservation et recommandations Les populations de parulines masquées canadiennes et de la Colombie-Britannique ont démontré peu de changements d'après les données des tendances à long terme du Relevé des oiseaux nicheurs (Environnement Canada 2011) et il n'existe aucun enjeu de conservation majeur pour cette espèce. La province de la Colombie-Britannique possède une grande responsabilité globale pour la conservation de la paruline masquée. L'adoption des recommandations de la Wetland Stewardship Partnership (2010) aideront à alléger les effets des réductions locales de la qualité et de la quantité des terres humides en raison du développement urbain et de l'agriculture.
Citation recommandée: Keen, C. and P.J.A. Davidson. 2015. Paruline masquée dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=COYE&lang=fr [09 oct. 2024]
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