Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
Cliquez pour obtenir une version agrandie ou pour ajouter des transparents |
Cliquez sur le graphique pour consulter un tableau des valeurs
|
Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
|
Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
|
Abondance moyenne par habitat [graphique]
|
Caractéristiques et aire de répartition Il est difficile pour des observateurs de ne pas remarquer le Gros-bec errant avec son énorme bec avec lequel il ouvre des semences et son éclatant plumage or, noir et blanc. Le Gros-bec errant niche dans les forêts de conifères et de feuillus boréales méridionales et tempérées septentrionales de toute l'Amérique du Nord et vers le sud jusque dans les forêts alpestres de l'ouest (Gillihan et Byers 2001). Il est résident dans toute son aire de reproduction, mais il abandonne souvent ses parties les plus septentrionales en hiver, quand on le trouve au sud de l'aire de reproduction dans les forêts tempérées de l'est. Le Gros-bec errant est bien connu pour ses irruptions et ses errances en automne et en hiver en réaction aux changements de l'approvisionnement en nourriture (Gillihan et Byers 2001).
Répartition, abondance et habitat La Gros-bec errant niche principalement dans les régions méridionale et centrale de l'intérieur de la Colombie-Britannique. Campbell et coll. (2001) ont relevé que la distribution de la reproduction en Colombie-Britannique était mal connue. L'effort de relevé systématique de l'Atlas a élargi la distribution de reproduction confirmée et probable à toute la province depuis que The Birds of British Columbia a été publié, présentant un tableau plus détaillé de cet oiseau nomade. Pendant l'Atlas, le Gros-bec errant était distribué sur une vaste aire de répartition en altitude, mais la majeure partie de la nidification a eu lieu à des altitudes moyennes.
La zone la plus étendue de forte probabilité d'observation se trouvait dans l'écoprovince Intérieur sud, mais débordait sur les parties voisines des écoprovinces Côte et montagnes, Montagnes intérieures du sud et Intérieur centre. Les dénombrements ponctuels de l'Atlas indiquent une forte abondance entre 1 000 et 1 250 mètres, ce qui correspond au plateau d'altitude moyenne dans cette région, et dans les zones géoclimatiques intérieures à douglas et montagnardes à épinette qui dominent ces plateaux.
Les forêts de conifères et mixtes sont les lieux de nidification préférés. La reproduction est associée fréquemment à des éclosions d'insectes forestiers phyllophages comme la tordeuse des bourgeons de l'épinette; par conséquent, l'abondance locale peut fortement varier dans le temps et dans l'espace.
Conservation et recommandations Dans tout le Canada, les populations de Gros-becs errants ont affiché une importante diminution depuis 1970 (Environnement Canada 2011). Les causes de ce déclin ne sont pas bien comprises, mais découlent probablement de multiples facteurs parmi lesquels d'importantes exploitations forestières, la maladie et la diminution de la disponibilité de nourriture par suite de la diminution d'infestations d'insectes forestiers, particulièrement de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Il se peut que la récente baisse soit en grande partie un retour à des niveaux « normaux », car les éclosions de la tordeuse des bourgeons d'épinette ont diminué. Les données du Relevé des oiseaux nicheurs donnent à penser que la baisse est peut-être moins prononcée en Colombie-Britannique que dans les régions plus à l'est; une surveillance continue est importante pour clarifier si c'est bien le cas. Des collisions avec des voitures en mouvement sont une source commune de mortalité du Gros-bec errant en hiver, parce qu'il est attiré vers les routes par le sable et le sel épandus pour le déglaçage, particulièrement lorsque le sol est couvert de neige. Au moins 2 000 adultes ont été trouvés morts en 1980 le long de routes traversant le parc Manning, avec de nombreux autres morts hors route (Smith 1981).
Citation recommandée: Martell, A. 2015. Gros-bec errant dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=EVGR&lang=fr [09 oct. 2024]
Espèce précédente: Chardonneret jaune | Table des matières | Espèce suivante: Moineau domestique |