Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Oiseau discret habitant les forêts denses, ce petit oiseau est plus susceptible d'être entendu que d'être vu, grâce à ses chants complexes et puissants et à son cri produisant un « kimp kimp ». Il niche dans la ceinture de forêt boréale de conifères et de feuillus depuis le nord-est de la Colombie-Britannique jusqu'au littoral de l'Atlantique du Canada et du nord-est des États-Unis, et dans les Appalaches au sud. L'hiver, il migre sur de courtes distances vers le quart sud-est de l'Amérique du Nord. Le Troglodyte de Baird a récemment été séparé de cette espèce, et c'est ce dernier qui se retrouve dans l'ensemble de la Colombie-Britannique, sauf dans la partie nord-est (Toews et Irwin 2008, 2012).
Répartition, abondance et habitat En Colombie-Britannique, le Troglodyte des forêts se retrouve dans les écoprovinces des Plaines de la taïga et des Plaines boréales ainsi qu'aux contreforts est des Rocheuses dans la partie la plus à l'est de l'écoprovince de l'Intérieur subboréal. Bien que l'Atlas confirme sa nidification uniquement à l'intérieur d'une parcelle de 10 km dans le bassin hydrographique de la rivière de la Paix, il est probable que l'espèce niche également dans les habitats boisés au-delà de cette étendue. Sur le terrain, il est difficile de distinguer le Troglodyte des forêts du Troglodyte de Baird; en cas de doute sur l'espèce qui a été détectée dans un lieu particulier, les données ne sont pas prises en compte dans les analyses de l'Atlas.
Le modèle de probabilité d'observation et les données sur les points d'écoute indiquent que le centre d'abondance se situe à une altitude inférieure à 500 m dans les terres inondables de l'écoprovince des Plaines de la taïga. Bien que le Troglodyte des forêts ne soit pas traité comme une espèce distincte de celle du Troglodyte de Baird dans l'ouvrage de Campbell et coll. (1997), l'espèce est seulement considérée comme occasionnelle dans l'écoprovince des Plaines de la taïga. Les travaux de l'Atlas indiquent que l'espèce est plus abondante dans cette région que ce qui était connu auparavant.
Conservation et recommandations Le Troglodyte des forêts a été déplacé de la liste jaune (non à risque ) à la liste bleue (vulnérable) par le British Columbia Conservation Data Centre en 2015. Des lignes directrices pour les opérations forestières en ce qui concerne le Troglodyte de Baird ont été élaborées (Altman 1999, 2005) et devraient être évaluées en vue de leur utilisation pour le Troglodyte des forêts dans le nord-est de la Colombie-Britannique. L'aire de répartition de cette espèce et son chevauchement avec celle du Troglodyte de Baird ne sont pas encore bien compris, c'est pourquoi les ornithologues amateurs peuvent fournir des renseignements précieux en notant rigoureusement l'espèce qu'ils voient ou entendent et en consignant leurs observations dans les bases de données disponibles (p. ex., eBird).
Citation recommandée: Fraser, D.F. 2015. Troglodyte des forêts dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=EWWR&lang=fr [04 déc. 2024]
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