Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le guillemot marbré est inhabituel parmi les alcides et les oiseaux de mer des climats tempérés puisqu'il fait son nid dans les arbres pour lesquels son plumage tacheté lui fournit un camouflage. Ceci est l'une des dernières espèces en Amérique du Nord à avoir eu son nid décrit par des chercheurs : ceux-ci sont généralement très dispersés dans les forêts côtières et très élevés dans le couvert forestier de très grands conifères ( Nelson 1997). Les adultes visitent leurs nids principalement dans la noirceur du crépuscule, ce qui rend encore plus difficile la tâche de trouver leurs nids. Restreinte à l'ouest de l'Amérique du Nord, cette espèce se reproduit depuis les Aléoutiennes jusqu'en Californie centrale : la majorité de sa population se reproduit en Alaska et en Colombie-Britannique (Nelson 1997, Piatt et coll. 2007, COSEPAC 2012). On retrouve les oiseaux hivernants dans toute son étendue de reproduction et vers le sud dans le nord du Mexique.
Répartition, abondance et habitat Le Guillemot marbré se reproduit dans les zones côtières des écoprovinces Dépression de Georgia et Côtes et Montagnes, généralement dans un rayon de 30 km de la mer; quelques nids ayant toutefois été observés jusqu'à 80 km à l'intérieur des terres (Nelson 1997, Burger 2002). Les données de l'Atlas sur la répartition de sa reproduction comprenant de nombreuses concentrations connues de l'espèce fondées sur des relevés en mer et radar (Burger 2002, Piatt et coll. 2007, COSEPAC 2012), bien que certaines concentrations dans des régions éloignées aient été manquées (p. ex., le nord de l'archipel Haida Gwaii, des parties de la côte centrale et du nord, et l'ouest de l'île de Vancouver).
Dix-huit des 26 relevés de reproduction confirmés concernaient des adultes transportant de la nourriture, et 7 relevés concernaient des jeunes à l'envol; dans les deux situations, il se peut que les sites de nidification aient été dans des carrés de 10 km différents étant donné que les adultes parcourent régulièrement les dizaines de kilomètres qui séparent les sites d'alimentation et les sites de nidification (Hull et coll. 2001) et les jeunes à l'envol parcourent des distances similaires durant leurs premiers jours d'envol (Lougheed 2001). Un relevé de reproduction « confirmé » se fondait sur l'observation d'adultes quittant un site de nidification présumé ou y retournant sur San Juan Ridge au sud-ouest de l'île de Vancouver. Ce site mérite une enquête plus approfondie puisqu'un tel comportement dans un arbre n'est pas nécessairement une confirmation d'un nid actif; il est possible que l'oiseau fût à la recherche d'un site de nidification (Nelson 1997).
La cartographie de la probabilité d'observation correspond généralement aux données probantes relatives à la reproduction, mais elle indique de faibles valeurs près des concentrations connues le long de la partie sud-ouest de l'île de Vancouver et dans l'est de l'archipel Haida Gwaii. Dans l'ensemble, ni les preuves de la reproduction données par l'Atlas ni les cartes de la probabilité d'observation ne fournissent entièrement des indicateurs fiables de la répartition de la reproduction du Guillemot marbré; les relevés en mer et radar ciblés sont toujours les méthodes privilégiées pour estimer la taille, la répartition et les tendances de sa population.
Les relevés de l'Atlas indiquaient pour la plupart que le Guillemot marbré nichait à une altitude inférieure à 250 m, quelques individus ayant tout de même été observés jusqu'à 750 m; toutefois, de nombreux nids en Colombie-Britannique ont été trouvés au-delà de 250 m, et certains même au-delà de 1 000 m (Burger 2002, COSEPAC 2012). Les données de l'Atlas indiquent la plus forte abondance dans la zone biogéoclimatique de la pruche de l'Ouest de la région côtière, ce qui correspond à la répartition connue de sa nidification (Burger 2002, COSEPAC 2012).
Conservation et recommandations La population de la Colombie-Britannique est estimée à 72 600 à 125 600 oiseaux, qui est environ le quart de la population mondiale (COSEPAC 2012). La perte de forêts anciennes et la fragmentation sont considérées comme les plus grandes menaces à l'espèce et de plus grands nombres de reproductions sont constamment corrélés à des régions accessibles d'habitats forestiers convenables (Burger et Waterhouse 2009). D'autres menaces potentielles comprennent les déversements de pétrole, les prises accessoires des activités de pêche commerciale, les perturbations des navires et les changements aux habitats marins et les stocks de proies (COSEPAC 2012).
Citation recommandée: Burger, A.E. 2015. Guillemot marbré dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=MAMU&lang=fr [09 oct. 2024]
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