Photo: Dusty Veideman
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Ces oiseaux énergétiques et joyeux volent en vagues tissantes lorsqu'ils plongent afin de se nourrir à l'envers de graines pour ensuite pivoter et partir : ils sont d'éclatantes boules d'énergie en plein hiver. Les tarins des pins sont petits et ont un ventre strié et un dos foncé avec des bandes jaunes sur leurs ailes et leur queue. Ils nichent souvent à quelques mètres les uns des autres et s'alimentent en petites volées. Ils se reproduisent dans l'ensemble des forêts boréales de l'Amérique du Nord et vers le sud dans les forêts montagneuses des cordillères de l'ouest pour ensuite hiverner à l'intérieur de ce territoire et de façon irrégulière dans la région du centre de l'Amérique du Nord (Environnement Canada 2014). Ils sont des nomades et se déplacent selon la disponibilité de graines.
Répartition, abondance et habitat Le Tarin des pins est le plus répandu et abondant des petits Fringillidae en Colombie-Britannique. Il niche à presque toutes les altitudes et dans la plupart des écozones. Les grappes les plus denses de relevés de nidification confirmée ont été notées dans les écoprovinces Dépression de Georgia, Intérieur sud et Montagnes intérieures du sud. Ses nids sont bien cachés, la confirmation de la reproduction exige donc une observation attentive. Les relevés de la reproduction ont fortement varié au cours des cinq années des relevés de l'Atlas, p. ex., sur l'archipel Haida Gwaii, des jeunes à l'envol se nourrissant n'ont été enregistrés que durant une des cinq saisons de reproduction.
Campbell et coll. (2001) ont noté que le Tarin des pins atteint son abondance maximale en été dans l'Intérieur sud et dans les Montagnes intérieures du sud. Les données de l'Atlas apportent plus de précisions à ce sujet, montrant les régions de forte abondance du Tarin des pins lors de la saison de reproduction, déterminée en fonction des probabilités d'observation et les dénombrements par point de l'Atlas, à des altitudes plus élevées (de 1 250 à 2 250 m) dans les Rocheuses et le sillon des Rocheuses dans l'écoprovince Montagnes intérieures du sud; dans les plateaux des écoprovinces Intérieur sud, Intérieur subboréal et Montagnes boréales du nord; et dans des parcelles de l'écoprovince Côtes et montagnes. Les relevés de l'Atlas indiquent que les zones biogéoclimatiques du douglas taxifolié de l'intérieur, subboréal à épinette, de l'épinette subalpine et sub-alpine du sapin et de l'épinette d'Engelmann sont ses preférées.
Le Tarin des pins est un granivore généraliste; il est commun dans la plupart des types de forêts de conifères et dans les forêts de feuillus mixtes, mais il aime particulièrement les chatons du saule au printemps. Il se nourrit également de graines de fleurs sauvages dans des champs de mauvaises herbes et des accotements gazonnés. Durant les années irruptives, motivé par un manque d'aliments, il viendra se nourrir aux mangeoires, même pendant la saison de nidification (Dawson 2014). Des bandes comptant des milliers d'individus se déplacent dans toute la Colombie-Britannique; les nombres élevés d'individus coïncident avec des cultures de graines sauvages en bonne santé, qui, si elles sont suffisamment volumineuses, pourront soutenir un cycle de reproduction.
Conservation et recommandations La tendance des populations de tarins des pins est difficile à évaluer puisque leur comportement est si nomade, mais les données du Relevé des oiseaux nicheurs et le Recensement des oiseaux de Noël sous-entendent un déclin à long terme (Environnement Canada 2011). La malheureuse affection que portent ces oiseaux pour le sel et le sable retrouvés sur les routes en hiver (afin de supplémenter leur consommation de minéraux et faciliter la digestion) les mènent à de nombreuses pertes causées par des collisions avec des automobiles et possiblement par empoisonnement au sodium (Ehrlich et coll. 1988). De dizaines de milliers de tarins des pins ont été estimés d'avoir péri sur l'autoroute 16 dans la chaîne Côtière en janvier 2014 (M. Hearne obs. pers.). Ceci est aussi l'un des enjeux concernant d'autres roselins et il existe un besoin urgent de déterminer si l'utilisation de sel contribue considérablement aux mortalités annuelles des roselins et, si cela est le cas, mettre au point une nouvelle méthode de déglacer les routes.
Citation recommandée: Hearne, M.E. 2015. Tarin des pins dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=PISI&lang=fr [09 oct. 2024]
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