Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Comme la Grive solitaire, la Grive à dos olive et, surtout, la Grive à joues grises, qui lui ressemble davantage, la Grive fauve appartient au genre des grives forestières Catharus; elle est connue pour ses habitudes solitaires et son chant mélodieux. Compte tenu de ses préférences de nidification pour les terres boisées denses et humides, la Grive fauve est plutôt discrète pour une grive Catharus. On la détecte généralement par son chant ou son cri fort et querelleur. La Grive fauve niche dans les régions des Prairies et des Grands Lacs jusqu'à la côte Atlantique ainsi que dans certaines régions de la Cordillère nord-américaine et des Appalaches. Elle hiverne dans le sud de l'Amazonie (Bevier et coll. 2005).
Répartition, abondance et habitat La Grive fauve nidifie le long des nombreuses voies navigables du Centre intérieur et du Sud intérieur de la Colombie-Britannique. Une nidification localisée se produit également dans les vallées côtières au nord de la rivière Nass. L'Atlas a montré une distribution de la nidification semblable à celle présentée dans l'ouvrage de The Birds of British Columbia en 1997, mais a constaté une présence côtière plus étendue, vraisemblablement en raison d'une plus grande couverture.
Selon l'ouvrage The Birds of British Columbia, la population la plus abondante de la Grive fauve se trouve dans l'écoprovince du Sud intérieur. Les résultats de l'Atlas ont confirmé cette évaluation. La carte des probabilités d'observation indique également que les zones où la probabilité est la plus élevée se situent dans les vallées de la rivière Thompson supérieure et de la rivière Columbia adjacente, de même que dans les vallées à l'est de la région abritée des précipitations et à l'ouest de la chaîne Côtière. Les dénombrements ponctuels de l'Atlas confirment que l'abondance est la plus élevée dans les écoprovinces des Montagnes du sud de l'intérieur, des Côtes et montagnes et du Sud intérieur. Étant donné la baisse constante de l'habitat riverain dans la vallée de l'Okanagan au cours des 18 dernières années, il est probable que l'évaluation de l'Atlas selon laquelle il existe maintenant deux ou trois centres d'abondance soit exacte.
La Grive fauve est étroitement associée aux fourrés riverains des basses terres et aux terrains boisés marécageux. L'altitude où l'abondance est la plus élévée se situe entre 250 et 750 m. Dans toute son aire de reproduction, la Grive fauve favorise les forêts de feuillus et des stades évolutifs plus humides que les habitats choisis par la grive solitaire, et elle est plus fréquemment observée autour des étangs de castors (Campbell et coll. 1997, Bevier et coll. 2005).
Conservation et recommandations Même si on ne considère pas, pour l'instant, qu'elle est préoccupante sur le plan de la conservation, la Grive fauve a connu depuis 1970 un déclin considérable sur les trajets couverts par le Relevé des oiseaux nicheurs en Colombie-Britannique et ailleurs au Canada. (Environnement Canada, 2011). Parmi les causes possibles de ce déclin, on peut compter le parasitisme par le vacher à tête brune, ainsi que la destruction et la dégradation de l'habitat. Compte tenu de sa préférence pour les basses terres riveraines, la Grive fauve est très sensible à la perte de l'habitat attribuable à la création de réservoirs à des fins de production d'hydro-électricité et autres.
Citation recommandée: Siddle, C.R. 2015. Grive fauve dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=VEER&lang=fr [09 oct. 2024]
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