Photo: Ron Ridout
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Les mandibules croisées et les barres blanches sur les ailes distinguent cette espèce de tous les autres oiseaux de l'Amérique du Nord. Le Bec-croisé bifascié occupe une aire de nidification circumpolaire dans les forêts de conifères du nord et alpestres; il est présent dans tout le nord de l'Amérique du Nord, depuis la côte du Pacifique à celle de l'Atlantique, et étend son domaine jusque dans la région centrale des montagnes Rocheuses (Benkman 2012). Sporadiquement nomade, il fait des irruptions liées à la disponibilité de nourriture, et on peut le trouver au sud de son aire de nidification normale. Comme d'autres becs-croisés, cette espèce est spécialisée dans la recherche de semences dans les pommes de conifères, et elle utilise ses mandibules croisées pour écarter les écailles des pommes de pin et libère les semences en les soulevant avec sa langue.
Répartition, abondance et habitat Le Bec-croisé bifascié niche dans une grande partie de l'intérieur de la Colombie-Britannique, plus particulièrement dans la moitié nord de la province. Campbell et coll. (2001) ont relevé que la véritable répartition de nidification est quelque peu énigmatique, mais qu'il se reproduit probablement aux endroits où il est régulièrement présent, et il peut à l'occasion nicher sur la côte. L'Atlas a fortement accru l'aire de reproduction confirmée et probable dans la moitié nord de la province, probablement par suite d'un accroissement de l'effort. Les données de l'Atlas ont également confirmé la nidification sur l'île de Vancouver à des altitudes élevées, et il a relevé d'autres observations côtières en 2008 uniquement, ce qui donne à penser que quelques nidifications locales et éphémères se produisent sur la côte sud de la Colombie-Britannique.
La probabilité d'observation était la plus forte dans les basses terres de la rivière Fort Nelson des plaines de la Taïga, et les valeurs de Pobs étaient modérément élevées dans les écoprovinces Montagnes boréales du nord et Intérieur subboréal. Ces zones abritaient également la plus forte abondance, plus particulièrement à des altitudes inférieures à 750 mètres, dans les zones biogéoclimatiques dominées par l'épicéa. Ces résultats contrastent de façon spectaculaire avec The Birds of British Columbia qui considérait que l'abondance la plus élevée se situait dans l'écoprovince Montagnes intérieures du sud, et elle est probablement imputable à une augmentation des relevés systématiques effectués par l'Atlas dans la moitié nord de la Colombie-Britannique, et au gauchissement du tableau dû à des mouvements irruptifs. Les centres d'abondance de Bec-croisé des sapins et de Bec-croisé bifascié étaient bien séparés, la première espèce étant plus commune dans les régions côtières et centre-sud de la province. Le Bec-croisé bifascié a un bec plus petit que le Bec-croisé des sapins, adapté pour se nourrir de différentes semences de conifère, ce qui peut contribuer à expliquer cette différence.
Le facteur critique qui influe sur la nidification lors d'une année donnée est la disponibilité de semences de conifère, non les caractéristiques détaillées de l'habitat. La nidification peut avoir lieu pendant la majeure partie de l'année si la nourriture est disponible en quantité suffisante, et par conséquent le pic de relevés de l'Atlas en juin a peut-être été mal apparié aux périodes de chant de pointe du Bec-croisé bifascié. La nidification confirmée ne reposait que sur l'observation d'oisillons prêts à l'envol qui peuvent voler avec des troupeaux plus importants pour s'éloigner du site de nidification immédiat. La nidification se produit en majeure partie à des altitudes inférieures à environ 1 000 mètres dans le nord de la Colombie-Britannique et au-dessus de 1 000 mètres dans la région méridionale de l'intérieur de la province, ce qui correspond à la distribution de la plupart des espèces d'épicéas (Picea).
Conservation et recommandations La superficie et la qualité de l'habitat risquent de baisser considérablement pour le Bec-croisé bifascié si les rotations d'exploitation forestière sont raccourcies, parce que les jeunes conifères produisent moins de pommes (Benkman 2012). Bien que l'on ne connaisse pas l'incidence sur les populations de Bec-croisé bifascié, des collisions avec des camions et des automobiles en mouvement se produisent en hiver, parce que l'oiseau est attiré vers les routes par le sel et le sable exposés.
Citation recommandée: Martell, A. 2015. Bec-croisé bifascié dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=WWCR&lang=fr [17 sept. 2024]
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