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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le Moucherolle tchébec est surtout connu pour son chant insistant qui ressemble à un éternuement, « che-bec! », qu'il peut répéter des centaines de fois sans prendre de pause et d'où il tire sa dénomination française. Son aire de nidification est assez vaste, principalement dans les forêts de feuillus de l'est de la province, la ceinture des tremblaies-parcs des Prairies, l'ensemble du sud de la forêt boréale et les bassins ouest et les Appalaches. Il parcourt des distances moyennes lors de la période de migration et hiverne au Mexique et en Amérique centrale.
Répartition, abondance et habitat Cette espèce est largement répandue dans l'est de la chaîne Côtière et de la chaîne des Cascades de la Colombie-Britannique, mais devient moins nombreuse et plus dispersée dans l'extrême sud de la province. Campbell et coll. (1997) ont présenté des éléments de preuve attestant que l'espèce n'occupe que depuis peu le centre et le sud de la Colombie-Britannique (depuis les années 1950). Si l'aire de répartition provinciale n'a pas beaucoup changé depuis la parution de The Birds of British Columbia en 1997, l'Atlas comble les lacunes de distribution dans la province, particulièrement dans le nord et les vallées méridionales. L'espèce est pratiquement absente de l'ouest de la chaîne Côtière et de la chaîne des Cascades, sauf le long des vallées riveraines principales, dont le Bas-Fraser et les rivières Skeena, Nass et Stikine.
La plus forte probabilité d'observation du Moucherolle tchébec se trouve dans les basses terres des rivières Fort Nelson et Liard de l'écoprovince des Plaines de la taïga et les basses terres de la rivière de la Paix de l'écoprovince des Plaines boréales. Les dénombrements ponctuels démontrent toutefois que l'abondance des individus est trois fois plus élevée dans l'écoprovince des Plaines boréales, où l'espèce occupe un vaste territoire dans chaque parcelle. Sa présence est assez courante localement dans l'écoprovince des Montagnes boréales du nord. Cet oiseau se trouve principalement à de basses altitudes, avec des pointes d'abondance entre 250 et 500 m, et est peu abondant à une altitude inférieure à 1000 m.
Les populations du Moucherolle tchébec sont plus nombreuses dans les peuplements de peupliers faux-trembles (Populus tremuloides), un arbre qui est plus courant dans la majeure partie de l'intérieur de la Colombie-Britannique, particulièrement dans l'écoprovince des Plaines boréales. On retrouve toutefois également cette espèce dans les peuplements d'autres peupliers, comme le peuplier de l'Ouest (Populus trichocarpa) et, moins souvent, dans des peuplements d'autres feuillus.
Conservation et recommandations Les données du Relevé des oiseaux nicheurs indiquent un déclin à long terme modeste, mais stable au sein des populations du Moucherolle tchébec (Sauer et coll. 2014), dont celles qui vivent en Colombie-Britannique. On ne considère toutefois pas que l'espèce est en péril ni aux États-Unis ni au Canada. Il fait partie de l'un des nombreux insectivores aériens qui sont en régression (Nebel et coll. 2010). Les causes du déclin de cette espèce ne sont toutefois pas claires.
Citation recommandée: Weber, W.C. 2015. Moucherolle tchébec dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=LEFL&lang=fr [07 févr. 2025]
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