Photo: Glenn Dreger
Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Avec son plumage coloré, sa queue raide dressée et sa parade pétillante sans pareille, l'Érismature rousse mâle est l'un de nos gibiers d'eau les plus attrayants et charismatiques. Les femelles ont la caractéristique de pondre les plus gros oeufs relativement à la taille de leur corps de toute la sauvagine. L'aire de reproduction s'étend sur une grande partie de l'ouest de l'Amérique du Nord, les plus grandes concentrations se trouvant dans la région des cuvettes des Prairies (Brua 2002), et des populations isolées qui s'étendent jusqu'au sud de l'Amérique centrale et aux Caraïbes. La plupart des Érismatures rousses passent l'hiver le long des côtes du Pacifique et de l'Atlantique, ou à l'intérieur des terres dans toute la moitié sud du continent. L'écoprovince Dépression de Georgia est une aire d'hivernage souvent utilisée.
Répartition, abondance et habitat La distribution de nidification indiquée par les données de l'Atlas a confirmé qu'il y a eu peu de changement depuis la publication de The Birds of British Columbia en 1990; la plupart des relevés de nidification provenaient des écoprovinces Intérieur centre et Intérieur sud, avec des nombres raisonnables dans les écoprovinces Plaines boréales et Montagnes intérieures du sud également. Ces données sont probablement une bonne mesure de la distribution de nidification de l'Érismature rousse en Colombie-Britannique, étant donné la nature assez visible de l'espèce.
Les valeurs de la probabilité d'observation concordaient étroitement avec la distribution de nidification, désignant le Plateau du Fraser et le bassin de drainage de la rivière Thompson comme les endroits où l'on trouverait le plus probablement l'Érismature rousse, suivi par le sillon des montagnes Rocheuses du sud et les basses terres de la rivière de la Paix. On a trouvé la plupart des Érismatures rousses dans une tranche d'altitude de 350 à 1 250 mètres, mais l'on a recueilli trop peu de données pour tirer des conclusions sur son abondance, et les dénombrements par point randomisés n'échantillonnent généralement pas très bien l'habitat de terres humides localisé de l'Érismature rousse.
Les caractéristiques des terres humides sont des déterminants plus importants de la nidification de l'Érismature rousse que les zones biogéoclimatiques. L'Érismature rousse s'alimente et niche dans un éventail de type de terres humides, mais habituellement sur celles qui sont semi-permanentes ou permanentes et don?t l'eau est profonde de plus de 1,5 mètre, et dans lesquelles on trouve une abondante végétation de quenouilles (Typha) et d'autres espèces de végétation émergente (Brua 2002, Campbell et coll. 1990). Aux alentours du ruisseau Riske sur le plateau Chilcotin, Savard et coll. (1994) ont découvert que les étangs utilisés par l'Érismature rousse étaient plus grands et plus profonds que les étangs non utilisés et que leurs terres humides étaient entourées de moins d'arbres. La turbidité et la chimie de l'eau avaient des effets mineurs sur l'utilisation de l'étang. Les invertébrés aquatiques pris dans le substrat boueux du fond, particulièrement les larves de moucheron (Chironomes) sont les principaux aliments (Brua 2002).
Conservation et recommandations L'Érismature rousse a une population nord-américaine importante et sûre, qui affiche une augmentation à long terme dans les Prairies (Brua 2002, Fast et coll. 2011). En raison de ses tendances à nicher dans des plans d'eau plus permanents, l'Érismature rousse est moins sensible à la fluctuation des niveaux d'eau que la plupart des gibiers d'eau. La pression de la chasse est faible. Les pires menaces sont le drainage des habitats de terres humides de reproduction et d'hivernage (Brua 2002). La préservation des cuvettes des Prairies a profité à cette espèce. Les données de l'Atlas fournissent une bonne base pour une future surveillance de la population dans la province.
Citation recommandée: Burger, A.E. 2015. Érismature rousse dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=RUDU&lang=fr [04 déc. 2024]
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