Indices de nidification |
Probabilité d'observation |
Élévation |
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Le martinet de Vaux (prononcé « vox ») à vol rapide et agile impressionne fréquemment les observateurs d'oiseaux lors de sa course folle au-dessus des bocages riverains ou lorsqu'il se lance au-dessus de la surface d'étangs afin de saisir ses proies d'insectes. La nidification et les perchages en groupe se produisent principalement dans de grands arbres vides, mais se servent parfois de cheminées comme le fait le martinet ramoneur dans l'Est du Canada. Le martinet de Vaux est un reproducteur migrateur dans les chaînes de montagnes du sud-ouest de l'Alaska à la Californie centrale et hiverne dans le sud du Mexique et en Amérique Centrale où il est aussi un résident permanent.
Répartition, abondance et habitat Le Martinet de Vaux est répandu dans tout le sud de la Colombie-Britannique, son aire s'étendant du nord, le long de la chaîne Côtière, jusqu'à la chaîne St. Elias dans l'extrême nord-ouest, et le sillon et les contreforts des Rocheuses du nord. La plupart des observations ont été faites au sud du 52e parallèle nord, bien que sa reproduction soit probable aussi loin, au nord, que le bassin de la Tatshenshini. Le relevé de reproduction confirmée le plus au nord a été effectué dans le bassin de drainage de la rivière Stikine. Sa distribution est similaire à celle présentée dans l'ouvrage The Birds of British Columbia publié en 1990, mais plus de sites de nidification confirmée ont été trouvés durant la période des relevés de l'Atlas.
La probabilité d'observer le Martinet de Vaux est la plus grande dans les écoprovinces Côtes et montagnes, Dépression de Georgia et Montagnes intérieures du sud. Des observations ont été faites aussi bien au niveau de la mer, dans l'écoprovince Côtes et montagnes, qu'à environ 1300 md'altitude dans l'écoprovince Montagnes intérieures du sud, mais l'espèce est plus commune à des altitudes situées entre 250 et 500 m, ce qui coïncide probablement avec les régions de nidification privilégiées. Les valeurs de Pobs et d'abondance les plus élevées ont toutes été observées dans les zones biogéoclimatiques dominées par la pruche, où le martinet est attiré par de grands thuyas géants (Thuja plicata) creux.
Le Martinet de Vaux occupe des parties très boisées ou ouvertes des zones biogéoclimatiques qu'il privilégie, de grands arbres creux pour la nidification et comme perchoir étant des caractéristiques typiques des habitats au dernier stade de succession. Les cavités creusées par le pic dans des arbres vivants ou morts don't le diamètre basal est de 0,5 à 1,1 m sont typiques (Bull and Collins 2007). Le peuplier de l'Ouest (Populus trichocarpa), le thuya géant, le pin ponderosa (Pinus ponderosa), le douglas vert (Psuedotsuga menziesii), le sapin grandissime (Abies grandis) et l'érable à grandes feuilles (Acer macrophyllum) peuvent couramment atteindre la taille nécessaire et offrent les cavités qu'il recherche. Les arbres servant de perchoir peuvent se trouver à plusieurs kilomètres de l'arbre où il a fabriqué son nid. Sur les 13 nids relevés en Colombie-Britannique avant l'Atlas, huit avaient été construits dans des cheminées dans des régions urbaines (Campbell et coll. 1990). Les étangs, zones ouvertes et corridors de cours d'eau se trouvant dans des zones boisées offrent des sites d'alimentation; toutefois, les martinets se nourrissent également à différentes hauteurs au-dessus de la canopée forestière.
Conservation et recommandations Le martinet de Vaux n'est pas considéré comme une préoccupation de conservation en Colombie-Britannique. La responsabilité mondiale de la province de la conservation est considérée faible et les données du Relevé des oiseaux nicheurs, quoique rares, ne sous-entendent aucune tendance à long terme claire (Environnement Canada 2011). La rétention de peuplements plus anciens et d'arbres de nidification vétérans portant déjà des cavités devrait faire part de plans de récoltes forestières. La rétention de structures anthropogéniques convenables comme les cheminées désaffectées serait aussi utile dans certaines régions urbaines.
Citation recommandée: Howie, R. 2015. Martinet de Vaux dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=VASW&lang=fr [04 déc. 2024]
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