
Photo: Marcia Mason
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne par région Régions de conservation des oiseaux [graphique]
Écoprovince [graphique]
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Abondance moyenne par habitat [graphique]
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Caractéristiques et aire de répartition Comme Roger Tory Peterson l'a remarqué au sujet de l'aigle à tête blanche, le carouge à tête jaune mâle est « visible en tous lieux ». La tête brillante des mâles est peut-être très visible dans une colonie de nidification autour d'un marais, mais le brun sombre des femelles assises sur un nid est plus difficile à repérer. Ceci pose un problème pour les surveillances sur le terrain, car les mâles sont polygynes et peuvent veiller sur jusqu'à huit nids. L'aire de reproduction de cet oiseau s'étend des grandes plaines aux régions cordillériennes de l'ouest de l'Amérique du Nord, quoiqu'il soit absent de la côte pacifique. Cette espèce hiverne principalement dans les régions agricoles du Texas et de la plaine de la côte sud, et du sud au centre du Mexique (Twedt et Crawford 1995).
Répartition, abondance et habitat Campbell et coll. (2001) ont indiqué une « expansion importante de l'aire » de cette espèce au cours du 20e siècle, bien qu'elle ait été tempérée par une variabilité désynchronisée localisée de son nombre d'individus en raison de la fluctuation des niveaux d'eau et du remplissage des marais. Les résultats de l'Atlas indiquent que la reproduction se limite largement à l'intérieur centre et sud, et que l'expansion de l'aire ne s'est pas poursuivie depuis la publication de l'ouvrage The Birds of British Columbia. Il y a certainement eu une contraction de l'aire dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique, où cette espèce a presque abandonné l'écoprovince Dépression de Georgia, et l'étendue de son aire de reproduction sur le plateau Chilcotin pourrait aussi avoir diminué.
Les dénombrements par point de l'Atlas confirment que le Carouge à tête jaune est plus abondant dans les écoprovinces Intérieur centre et Intérieur sud, comme l'ont indiqué Campbell et coll. (2001). Le sillon des Rocheuses du sud est une zone importante, mais de taille plus réduite, qui comprend également une population de carouges relativement dense. Les valeurs de probabilité d'observation les plus élevées sont concentrées dans le plateau du Fraser Plateau et dans les bassins de drainage de la Thompson, de la Nicola et du sud de l'Okanagan. La plus forte abondance se situait entre 500 et 750 m d'altitude, ce qui correspond aux parties relativement basses des plateaux intérieur et certains fonds de vallées intérieurs, où les marais sont courants. Les valeurs les plus élevées Pobs, entre 250 à 500 m, représentent les plus basses altitudes où des races de cette espèce, specifiquement les terrasses inférieures de la vallée de l'Okanagan sud.
Le Carouge à tête jaune niche dans des marais non boisés, y compris dans des zones humides de rives de lac, où l'on trouve de vastes étendues de végétation émergente dense, principalement des massettes (Typha latifolia), des scirpes (Scirpus), ou des roseaux (Phragmites), poussant dans une eau relativement profonde (de 50 à 110 cm; Willson 1966), mais où il y a suffisamment d'ouvertures et de lisières riches en insectes aquatiques pour l'alimentation des oiseaux. Les marais d'alimentation sont généralement entourés de prairies sèches, d'armoises, de forêts ouvertes (p. ex., forêt-parc à trembles) ou de terres agricoles.
Conservation et recommandations Les populations de ce carouge sont généralement stables, et ils peuvent bénéficier de toute conservation des zones humides. Cependant, en tant qu'oiseau se reproduisant en colonies, il est vulnérable à l'extirpation locale lorsque les marais dans les régions populeuses comme l'Okonagan sont utilisés afin de développer des terres pour une utilisation résidentielle ou industrielle. Dans les marais du Manitoba, la reproductivité du carouge est contrôlée principalement par le fait que le troglodyte des marais se nourrit de ses oeufs (Picman et coll. 2002). Il serait également utile de vérifier si ce facteur de contrôle des populations est également présent en Colombie-Britannique
Citation recommandée: Ryder, J.M. 2015. Carouge à tête jaune dans Davidson, P.J.A., R.J. Cannings, A.R. Couturier, D. Lepage, et C.M. Di Corrado (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique, 2008-2012. Études d'Oiseaux Canada. Delta, C.-B. http://www.birdatlas.bc.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=YHBL&lang=fr [14 févr. 2025]
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